Dans une période difficile à tous niveaux,
les décisions que nous avons à prendre méritent d’être expliquées. C’est
d’autant plus vrai lorsque les sujets prêtent à débats, tant au niveau national
que local, comme l’a été la réforme des rythmes scolaires.
Nouveaux rythmes scolaires : conforter les
acquis sur notre commune
Le bilan dressé de la première année de
fonctionnement a confirmé l’apport de la demi-journée supplémentaire
d’enseignement, le mercredi matin, et des après-midis moins chargés les quatre
autres jours de la semaine.
Le sondage réalisé auprès des parents et
des enfants a montré que les activités proposées après l’école étaient
appréciées.
Sur la base de ces acquis, l’organisation
des activités a été ajustée cette année en donnant plus de temps à certains
ateliers, avec des créneaux proposés sur deux heures.
En reprenant comme base de facturation la
répartition des coûts de la restauration municipale, soit 60% à la charge des
familles et 40% à la charge de la Commune, le Conseil municipal a approuvé, à
la rentrée, les tarifs des temps périscolaires pour l’année 2014-2015.
Le principe de tarification introduit en
2009, selon les quotients familiaux, a bien entendu été maintenu.
En comparant les tarifs 2014 avec ceux de
2012 - l’année 2013 ayant été une année de transition - on constate que le coût,
sur une année complète, baisse sensiblement
pour toutes les familles qui utilisaient les services du Centre de loisirs le
mercredi matin.
Ainsi, pour un enfant accueilli les 103
soirs de l’année scolaire (ateliers de deux heures), les réductions de coûts
sont, à titre d’illustration, pour trois situations familiales
différentes, de :
Tarif
2 : -31 €/an
Tarif
5 : -60 €/an
Tarif 8 : -70 €/an
Mesurer les enjeux et prendre ses responsabilités
Cette volonté d’assurer des services de
qualité pour tous, facturés au juste prix en fonction des moyens des familles,
témoigne de notre cohérence.
Face à la situation actuelle et à venir des
comptes publics, il nous semble en effet peu responsable de faire croire que
l’on pourrait proposer de nouveaux services gratuits et de qualité alors que
les baisses des dotations de l’Etat aux collectivités modifient dès à présent
les équilibres budgétaires.
A ce niveau, chacun doit mesurer les enjeux
et assumer la responsabilité de ses choix.