lundi 8 juillet 2019

Intervention en Conseil municipal de René Bouillon, maire de Chavagne, suite à la tribune de Patrice Piquereau

Chers collègues, 
Comme vous le savez certainement, la période électorale commence le 1er septembre 2019. 
En conséquence, il n’y aura plus d’expression d’élus dans les journaux d’informations municipales à compter de cette date. Je rappelle que conformément au code général des collectivités territoriales qui prévoient que dans les communes de 3500 habitants et plus, lorsque la commune diffuse un bulletin d’information, un espace doit être réservé à l’expression des élus n’appartenant pas à la majorité municipale.
Lorsque Patrice Piquereau a quitté le groupe majoritaire et qu’il a effectué cette demande, je lui ai accordé cette possibilité et nous avons modifié le règlement intérieur en ce sens. 

Les bulletins municipaux sont soumis au droit commun de la presse. Le maire, en sa qualité de directeur de la publication, a un devoir de vérification et de surveillance des propos diffusés. Lorsque, au moment de la signature du Bon à Tirer, j’ai pris connaissance des propos tenus à l’encontre d’un conseiller municipal délégué et de moi-même, j’aurais pu demander à Patrice Piquereau de retirer ou modifier son texte. 
Je ne l’ai pas fait car je pense qu’aucun Chavagnais n’est dupe. Après s’être mis dans l’illégalité pour avoir diffusé des tracts aux abords des bureaux de vote lors des dernières élections législatives, après avoir, dans des tracts ou des gazettes dites d’expression citoyenne, diffusé des informations tronquées, partiales, erronées ou même fallacieuses, Patrice Piquereau jette maintenant le discrédit sur le maire et un autre élu avec des propos mensongers en toute connaissance de cause.
En effet, l’arbitrage pour mettre en application la loi ALUR (loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) afin de lutter contre l’étalement urbain et fixer des objectifs de modération de la consommation foncière en limitant le zonage AU au strict nécessaire du développement démographique visé a été effectué en 2016.
Patrice Piquereau était alors membre du groupe majoritaire et a participé à cette décision, décision qui s’imposait d’elle-même eu égard aux ZAC déjà créées sur la commune (ZAC de la Touche, ZAC de la grande Morinais, ZAC des Villeneuves) correspondant aux surfaces nécessaires d’ici 2035.
C’est donc délibérément qu’il a produit ce texte mensonger, sans doute avec l’intention de polémiquer sur une éventuelle censure de ma part.
C’est donc délibérément qu’il a produit ce texte mensonger dans le journal municipal de juillet en sachant que la période électorale commençant le 1er septembre, nous ne pourrions utiliser notre droit de réponse dans le même journal.
C’est sans doute une stratégie à des fins non avouées, car comme disait Beaumarchais dans le barbier de Séville : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! »L’honnêteté et la probité sont des valeurs essentielles pour tout homme.
J’ai la conviction que les élus, quels qu’ils soient, doivent répondre à des standards éthiques supérieurs à la moyenne du fait des responsabilités qui leur sont confiées par les citoyens. 
Ce n’est visiblement pas le cas. Cette façon d’opérer et cette suspicion jetée sur les élus ne sont pas la conception que j’ai de l’échange d’idées et du débat.
Je pense, pour ma part, que le Conseil municipal est le lieu de la confrontation des opinions.
Je resterai sur cette conception jusqu’à la fin du mandat !
René Bouillon 









mercredi 3 juillet 2019

« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose… »


Le développement d’une commune est à la fois simple et compliqué à appréhender :
-      Simple, car une commune qui ne livre pas de logement perd de la population du fait du moindre nombre d’occupants par logement au fil du temps : 2,8 à Chavagne il y a une vingtaine d’années, 2,3 aujourd’hui ;
-      Compliqué, car ce n’est pas parce qu’une commune construit de nouveaux logements qu’elle croît nécessairement en population. Chavagne ne voit progresser sa population que si un minimum de 35 à 40 logements sont livrés chaque année.
En dessous de ce seuil, notre commune perd de la population. Au-dessus, elle croît selon le rythme de livraison des logements.

Des options de développement largement débattues en 2016
Pour permettre ce développement maîtrisé, les Communes doivent anticiper et prévoir la part de logements qui sera construite au sein des centralités et quartiers existants (en renouvellement urbain ou divisions parcellaires) et la part en extension urbaine (sur du foncier agricole ou naturel, en veillant à économiser cette ressource).

A Chavagne, cette réflexion a été menée en 2016 par les élus, dont Patrice Piquereau.
C’est à ce moment-là qu’il a été proposé que le secteur de Turgé soit retiré des secteurs prévus à l’urbanisation entre 2020 et 2035.
Cette proposition a été présentée en Comité d’urbanisme (où siègent des élus et des citoyens chavagnais) puis en Conseil municipal.

Dans aucune de ces deux instances, cette proposition n’a été questionnée. Elle a donc été retenue dans le projet de plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) soumis à la concertation, puis lors de l’enquête publique qui s’est déroulée récemment.

Ne pas se laisser entraîner sur le terrain de la polémique ou de la suspicion
Dans une tribune publiée ces derniers jours, Patrice Piquereau laisse entendre que ces choix, auxquels il a pourtant participé, auraient été dictés par des considérations personnelles d’élus aux responsabilités.
Comme nous venons de le voir, ceci est bien entendu totalement infondé et nous voulons dire, ici, notre total soutien aux élus dont l’intégrité est ainsi mise en cause.
Au fil des mois et des années, diffuser largement des informations tronquées, erronées ou fallacieuses est devenu la marque de fabrique de Patrice Piquereau.
Nous lui laissons, bien volontiers, ce terrain-là !


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