Le
développement d’une commune est à la fois simple et compliqué à
appréhender :
- Simple, car une commune qui ne livre pas de logement perd de la
population du fait du moindre nombre d’occupants par logement au fil du temps :
2,8 à Chavagne il y a une vingtaine d’années, 2,3 aujourd’hui ;
- Compliqué, car ce n’est pas parce qu’une commune construit de nouveaux
logements qu’elle croît nécessairement en population. Chavagne ne voit progresser
sa population que si un minimum de 35 à 40 logements sont livrés chaque année.
En dessous de
ce seuil, notre commune perd de la population. Au-dessus, elle croît selon le
rythme de livraison des logements.
Des options de développement largement débattues
en 2016
Pour permettre
ce développement maîtrisé, les Communes doivent anticiper et prévoir la part de
logements qui sera construite au sein des centralités et quartiers existants
(en renouvellement urbain ou divisions parcellaires) et la part en extension
urbaine (sur du foncier agricole ou naturel, en veillant à économiser cette
ressource).
A Chavagne,
cette réflexion a été menée en 2016 par les élus, dont Patrice Piquereau.
C’est à ce
moment-là qu’il a été proposé que le secteur de Turgé soit retiré des secteurs
prévus à l’urbanisation entre 2020 et 2035.
Cette
proposition a été présentée en Comité d’urbanisme (où siègent des élus et des
citoyens chavagnais) puis en Conseil municipal.
Dans aucune de
ces deux instances, cette proposition n’a été questionnée. Elle a donc été
retenue dans le projet de plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) soumis à
la concertation, puis lors de l’enquête publique qui s’est déroulée récemment.
Ne pas se laisser entraîner sur le terrain de la
polémique ou de la suspicion
Dans une tribune
publiée ces derniers jours, Patrice Piquereau laisse entendre que ces choix,
auxquels il a pourtant participé, auraient été dictés par des considérations
personnelles d’élus aux responsabilités.
Comme nous
venons de le voir, ceci est bien entendu totalement infondé et nous voulons
dire, ici, notre total soutien aux élus dont l’intégrité est ainsi mise en
cause.
Au fil des
mois et des années, diffuser largement des informations tronquées, erronées ou
fallacieuses est devenu la marque de fabrique de Patrice Piquereau.
Nous lui
laissons, bien volontiers, ce terrain-là !