C’est en tout
ce cas ce qu’écrit la Minorité dans sa tribune (cf. Journal municipal qui a été
distribué la semaine dernière).
Un rappel sur la
nature de nos engagements et du contexte de l’époque où ils ont été pris, s’avère
donc nécessaire.
Tout d’abord, il
faut redire que la crise financière de 2007, puis ses effets sur l’économie
mondiale entre 2008 et 2012, ont eu pour conséquence une forte dégradation des
comptes publics de notre Pays avec un niveau d’endettement inédit.
Fin 2013-début
2014, lorsque nous avons travaillé sur le programme du mandat 2014-2020, nous
avions connaissance des démarches de réduction des déficits publics de la
France engagées par le Gouvernement avec le soutien de parlementaires de tous
horizons.
Nous savions
que des efforts financiers seraient demandés aux Collectivités territoriales et que les
dotations de l’Etat aux Communes seraient amenées à baisser.
Aussi, lorsque
nous avons élaboré notre programme électoral, nous avons pris la précaution de
proposer de :
« Conserver
les taux d’imposition, inchangés depuis 2010, dans un contexte de baisse des
dotations de l’Etat ».
Nous avions
ainsi parfaitement conscience que les efforts demandés par l’Etat aux Communes
dureraient plusieurs années et nous inscrivions notre programme électoral dans
ce contexte, en limitant le volume d’investissements nouveaux en particulier.
Baisse drastique des dotations de l’Etat
Ce qui ne pouvait être imaginé, en revanche, c’est que l’effort demandé à des Communes comme la nôtre serait aussi important et sur une durée aussi courte.
Ainsi, une
baisse des dotations de l’Etat de quelques % sur 10 ans aurait été parfaitement
gérable pour Chavagne.
Mais c’est à
une baisse drastique de ses dotations à laquelle notre Commune a été confrontée
depuis 2014, sur 4 ans.
Le graphique
suivant, présenté dans notre tribune du mois de mars dernier, parle de lui-même :
Au global, pour
Chavagne, c’est une perte de 45% de nos dotations, soit 265.000€ de recettes en
moins chaque année à partir de 2018.
Mauvaise foi assumée ?
Nous avons eu cet échange avec la Minorité lors du dernier Conseil municipal.
Le plus
surprenant a été de constater qu’elle était… en parfait accord avec nous !
Alors pourquoi
utiliser cette formule du Ministre Henri Queuille si elle ne s’applique
pas dans le cas présent ?
« A vous de rectifier », selon la Minorité…
La mauvaise foi
assumée serait-elle devenue une marque de fabrique ?